Des habitants de nos cours d'eau
La salamandre tachetée
Le Syndicat souhaite vous faire découvrir, au fil de ses actualités, quelques habitants de nos cours d'eau...
C'est au tour de la Salamandre tachetée.
La salamandre tachetée (Salamandra salamandra), de la famille des Salamandridae, est un amphibien que l’on peut observer sur le bassin versant de la Save.
Elle est caractérisée par sa coloration dorsale constituée d’une base de tâches jaune vif (parfois orangées) plus ou moins étendues et nombreuses, sur fond noirâtre. Sa vie d’adulte est exclusivement terrestre contrairement à son état larvaire. On la retrouve principalement dans les milieux boisés, les forêts de feuillus ou mixtes, sur des sols humides et à proximité d’un point d’eau lors de sa reproduction. On peut la rencontrer jusqu’à 2300 mètres d’altitude dans les Pyrénées ! Elle aime se cacher en journée dans des cavités de bois mort ou sous des pierres, utile lors de ses périodes d’hivernage. Active la nuit de février à novembre, elle est friande d’invertébrés comme des vers de terre ou chenilles.
Toutefois, malgré ses couleurs vives, elle sait faire face aux prédateurs. En effet, les glandes situées à l'arrière de sa tête et sur son dos sécrètent une neurotoxine capable de faire fuir ceux qui voudraient en faire leur repas. Pas d’inquiétude, cette toxine n’est pas dangereuse pour l’homme. En cas d’accident, sa capacité de régénération permet de récupérer ses membres perdus ou blessés.
Les populations de salamandre sont en régression. La pollution des eaux, la disparition des zones humides et la fragmentation de ses habitats sont les principales menaces de la salamandre tachetée. Elles se déplacent lentement et sont peu agiles. Par conséquent, elles sont également victimes de la circulation routière.
Catégorisée sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale de la Conservation de la Nature), la Salamandre tachetée est une espère protégée en France. Il est interdit de la capturer donc prenez plaisir à l’observer à son état sauvage !
Ouvrez l'œil ! Elles se sont jamais trop loin de nos rivières, et aime particulièrement la partie aval du bassin versant de la Save